Avant de commencer, soyons bien sûr que nous parlons de la même chose. Un leash est un système de lanière ou de cordelette (plastique, corde, kevlar) qui permet de relier la fixation du ski à la chaussure de son propriétaire. Inventé à l’origine par les surfeurs, ce système permet d’éviter de perdre ses skis en cas de chute.
Un stop ski est un système de frein qui se déclenche lorsque que le pied du skieur déchausse de la fixation. Devenu incontournable sur les skis alpins, les stops skis font leur apparition depuis plusieurs années sur le marché de la fixation de randonnée.
Tout d’abord, le leash présente plusieurs avantages :
Plébiscités en ski alpin depuis longtemps, les stops skis ont également certains avantages pour les randonneurs :
A contrario, les stops skis ont eux aussi leur lot d’inconvénients :
Vous l’aurez compris, les deux systèmes présentent des avantages et des inconvénients. Les leashs sont traditionnellement plus utilisés que les freins mais la tendance commence à s’inverser notamment avec les nombreux modèles de fixations à stop skis proposés par les marques. Ces modèles de plus en plus légers ont un avantage certain sur ceux à leash ne serait-ce que pour la sécurité en cas d’avalanche. Alors certes ça n’arrive pas tous les 4 matins et on peut supposer qu’en cas d’accident, la force de la nature sera plus forte que la résistance d’un leash mais ce point nécessite malgré tout de se poser la question sérieusement.
Coupe ergonomique, coudes préformés, capuche réglable avec visière semi rigide, zip principal avec un double curseur (pour accès au baudrier), zip à tirettes pour serrage facilité avec les gants, 2 grandes poches poitrines, poignets réglables.
J’avais quelques appréhensions à l’idée de tester cette veste en conditions hivernales (vu le prix, il doit bien y avoir quelque chose qui cloche ?!!). Dès les premières utilisations, on se rend vite compte de son côté pratique et agréable à porter : la coupe est ajustée, ergonomique et les zips de serrage (capuche, taille) sont faciles à attraper avec des gants. Quelques soient les conditions à la montée, je l’ai toujours portée simplement avec une première couche en dessous et je n’ai jamais eu froid. La veste rempli parfaitement son rôle de coupe vent et elle est suffisamment imperméable pour protéger de l’humidité. L’absence de poches « classiques » est un peu déroutante au début mais les poches frontales sont en réalités bien plus pratiques car elles permettent de ne pas être gêné avec les sangles du sac.
En revanche on trouve rapidement les limites de la respirabilité en montée. Si son RET de 8 est correct, l’absence de zips de ventilation sous les bras limite considérablement l’évacuation de l’humidité (les ouvertures mécaniques sont garantes d’environ 80% de la respirabilité d’une veste !). La visière m’a également semblé manquer un peu de rigidité pour bien protéger des conditions « extrêmes ».
Pour une utilisation classique en ski de randonnée, cette veste joue parfaitement son rôle par son côté pratique et son poids. Mais ne nous le cachons pas, si la qualité des détails techniques (zips de serrage, fermeture, capuche etc.) est inférieure à celle des grandes marques du secteur, elle offre malgré tout des réponses satisfaisantes aux besoins de son utilisateur et un prix LIGTH !
Poches frontales
Poignets réglables par velcro. J’aurais aimé voir une doublure avec le passe pouce.
Commandez-la directement en cliquant sur l’image ci-dessous :
Mon premier avis fut plutôt mitigé : chaque peau est divisée en 2 dans le sens de la longueur et reliée à la spatule et au talon par un Tip et un Tailclip. Je me suis dit que leur manipulation risquait de ne pas être des plus aisée…
Sur le terrain, cette première impression s’est rapidement envolée. Si on prend le temps de bien poser le ski à plat, leur mise en place est simple d’autant que l’adhésif permet de les repositionner facilement si elles sont mal placées. J’ai eu l’occasion de les tester sur deux paires de skis différentes allant du 95 au 105mm pour des tailles de 177 à 184cm, le fait que la peau soit divisée permet de bien les ajuster le long des carres garantissant ainsi une accroche optimale quelle que soit la largeur du ski. De plus, le Tip et le Tailclip permettent d’adapter la peau à la longueur du ski.
Là où le bât blesse, c’est au moment de les retirer. Elles se décollent facilement mais pour les plier c’est un peu galère surtout si le vent s’en mêle ! Bon ça c’était jusqu’à ce que je vois une vidéo présentant la façon de les enlever (cf. en fin d’article), en effet avec un peu de technique ça ne pose plus vraiment de soucis.
Sur la toile, de nombreuses personnes font état de problèmes de glisse en descente liés au transfert de l’adhésif sur la semelle du ski. Je n’ai pas eu ce soucis en une dizaine de sorties, à voir peut-être sur le long terme. C’était la première fois que j’utilisais des peaux sans colle et il est vrai que ça évite bien des désagréments. Qui n’a jamais été obligé de tirer comme un âne sur des peaux collées malencontreusement entre elles ?!
Attache à la spatule (TipClip)
Attache au Talon (TailClip)
Commandez les directement en cliquant sur l’image ci-dessous :
La gamme G de CAMP possède plusieurs modèles destinés à l’alpinisme et au ski de randonnée. Les G COMP Warm sont respirant, coupe vent et sont annoncés avec une isolation thermique de 2 sur 3 idéale pour une grande partie de la saison sauf par grand froid.
Ma première impression fut plutôt bonne : les gants sont souples et peu épais, je peux les enfiler facilement, ils sont confortables et le look est plutôt sympa. La sur-moufle est amovible et peu se ranger dans une poche prévue à cet effet sur le haut du poignet.
Première impression OK mais qu’en est-il vraiment en conditions hivernales ? C’est parti pour un bon mois de test en conditions variées (c’est ça les Pyrénées !) : neige, vent, temps sec, grand froid et températures douces.
A la montée, les gants sont très agréables à porter. Ils sont fins et souples ce qui facilite les manipulations du matériel et les ouvertures/fermetures du sac et des poches. Aucun soucis pour attraper les fermetures éclairs de la veste. A ma grande surprise, le GripR donne une accroche irréprochable pour l’appui sur les bâtons.
Pour ce qui est du confort thermique, je n’ai jamais eu froid tant que j’étais en mouvemen. La sur-moufle est efficace pour couper du vent et apporte une épaisseur supplémentaire non négligeable. En revanche, il m’est arrivé d’attraper les onglées aux doigts après avoir posé les mains dans la neige pour remonter un couloir avec mon piolet. Les gants n’étant pas imperméables, ils se sont humidifiés et l’action du froid (-10°C !) et du vent n’a rien arrangé à tout ça ! Descendre en ski avec l’impression d’avoir les mains coincées dans le congélateur n’est pas très agréable… C’est la seule limite que j’ai pu leur trouver sinon, ils font parfaitement l’affaire le reste du temps en utilisation « normale ».
Commandez les directement en cliquant sur l’image ci-dessous :
“Ah bon ça se loue des ski de rando ?? Certainement pas dans les Pyrénées, ou alors c’est du matériel des années 80… non ?!
Et si, figurez vous qu’on peut trouver du matériel à louer même dans les Pyrénées ! La preuve avec ce petit tour d’horizon d’Ouest en Est des magasins qui prennent soin des randonneurs dans les Hautes Pyrénées et les Pyrénées Atlantiques.